1 SansFumée: Épidémie de cas d'hystérie sur la vape aux U.S.A. !

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mercredi 19 septembre 2018

Épidémie de cas d'hystérie sur la vape aux U.S.A. !

Beaucoup d'agitation aux USA depuis quelques jours, au sujet d'une "utilisation massive" d'e-cigarette par les ados américains. La FDA (Food and Drug Administration) s'est saisie de l'affaire, et menace de prendre de sévères mesures et d'interdire les arômes dans les liquides à vaper.

Selon Scott Gottlieb, patron de l'agence, l'utilisation de la vape par les jeunes américains aujourd'hui, aurait même atteint le seuil critique pour mériter le qualificatif  "d'épidémie"*

*Epidémie : « une épidémie désigne la propagation rapide d'une maladie, généralement contagieuse et d'origine infectieuse, au sein d'une population donnée »...


Une « Maladie », donc ! 
Ne pas, ne plus, ou se préserver du risque de fumer serait donc désormais considéré comme une maladie, aux USA ?
   
La vape, une "épidémie" ? L'avis d'un spécialiste.
    
  

La vape, de plus en plus efficace

 

L'histoire commence avec la JUUL, cigarette électronique de toute dernière génération. Compacte, discrète, d'une utilisation simple et sur laquelle s'insèrent des « pods » (ou cartouches), contenant liquide et résistance, à usage unique. 
Mais la particularité la plus intéressante de ce dispositif est que les e-liquides contenus dans ces pods ne sont pas additionnés de nicotine classique, comme la majorité des liquides sur le marché, mais de sels de nicotine. Ceux-ci ont pour intérêt de rendre la vapeur qui en est constituée, bien moins irritante que ceux contenant la forme habituelle de nicotine. Ils en permettent ainsi un apport supérieur aux ex-fumeurs, sans que le hit n'en devienne insupportable. 
Loin de la limite européenne des 2% maximum de nicotine (ou 20 milligrammes par millilitres), souvent insuffisants pour les défumeurs qui en conséquence doivent compléter avec un substitut nicotinique, la JUUL et ses dosages jusqu'à 5% permet une compensation bien plus efficace.
Pax Labs, le fabricant de la JUUL, aurait donc réussi à développer un dispositif simple d'emploi peu encombrant et particulièrement efficace, pour qui voudrait quitter le tabac au moyen de la vape.
Le "Tobacco killer" que beaucoup attendaient.

Crack boursier pour Big Tobacco

Tellement efficace, que les investisseurs historiques des multinationales du tabac commencèrent à fuir le navire, en avril dernier, car craignaient d'assister à une fin à la "Kodak" de cette industrie.
Un dévissage boursier spectaculaire, qui pourtant ne suscitait que peu d'intérêt, dans les médias.
Pas plus que de la part des opposants déclarés et inlassables de Big Tobacco, les associations anti-tabac... qui subitement regardaient ailleurs !


Les anti-tabac, meilleurs alliés de Big Tobacco

 

Il n'en fallait pas plus pour que se découvrent ceux qui se révèlent être aujourd'hui les meilleurs alliés de Big Tobacco dans cette passe difficile... Les anti-tabac.
C'est en effet sous leur pression, et de leurs campagnes particulièrement violentes envers la vape, que ces organismes, semble t-il désormais plus attachés à dénoncer d’hypothétiques dangers de la vape que ceux bien connus du tabac, provoquent l'émotion aux États-Unis. N'hésitant pas à recruter des adolescents sur casting, à les payer pour "jouer" à vapoter face caméra, leurs spots de communication largement diffusés indignent l'Amérique, jusqu'à en convaincre et voir la FDA les rallier. 

Des messages de précaution bien lointains, aujourd'hui
Scott Gottlieb, dont l'agence diffusait des conseils de bonne utilisation de la vape, il y a encore quelques mois (la page n'est curieusement plus accessible aujourd'hui), l'annonçait la semaine passée : "Une campagne nationale de messages de santé publique pour avertir des dangers de la nicotine et de la vape" allait être lancée et largement diffusée, à destination des adolescents.


Ces "messages de santé" annoncés sont désormais en ligne, et c'est bien dans une radicalisation anti-vape dont il est difficile de percevoir les limites, que s'est engagée l'agence américaine des produits alimentaires et médicaments. Avec ce clip "The real coast", particulièrement gore, la FDA n'hésite plus à contribuer elle même à l'hystérie collective, plutôt que tenter de la modérer. 


"Financé par la U.S. Food and Drug Administration"

L'offensive est tous azimuts, jusqu'à un article dans le prestigieux "New England Journal of Medicine", alertant sur le phénomène. A croire qu'il fallait qu’apparaisse un produit d'une grande efficacité pour arrêter de fumer, comme l'est la Juul, pour donner l'opportunité aux opposants à la vape et moyens de Réduction du Risque d'une attaque d'ampleur et d'une virulence à la même échelle !


Mais quels sont les chiffres, les données qui attestent de cette "épidémie" ?


La FDA mobilisée...
"Il est évident que ces produits sont maintenant largement utilisés par les jeunes"... "j'ai de bonnes raisons de croire qu’elle a atteint une proportion de croissance épidémique", affirmait Scott Gottlieb dans sa longue déclaration du 12 septembre. Mais il ne nous montrera rien, ne nous en dira pas plus démontrant cette "évidence" ou dénombrant les multiples cas attestant de quelque "épidémie". Rien qui puisse justifier ses dernières sommations avant "élimination immédiate de ces produits aromatisés du marché".

Pas mieux du coté du NEJM, qui introduit son article en argumentant sur une "augmentation d'expérimentation entre 2011 et 2015". La belle affaire, en 2011, la vape émergeait à peine, et allait connaître ses plus spectaculaires années de croissance, les années suivantes. Ce journal de référence dans le monde médical, illustrait même son article d'une photo clairement trafiquée, pour mieux activer les peurs, sans doute. Avant que le journal, face aux critiques, n'estime nécessaire de la maquiller de façon outrageuse, pour mieux dissimuler la première manipulation.

Dans le New England Journal of Medicine aussi, "peinture sur crasse = propreté"

  

Un flagrant manque d'équilibre

 
Mais rappelons nous, cela fait des années que sont réclamées des études, des preuves sur la vape.
Et quand elles sont apportées, aucune autorité officielle n'en parle, ça n'est jamais assez....

Les U.S. brigades sanitaires, prêtes à faire face...
Aujourd'hui la FDA et les anti-tabac américains hurlent à une "épidémie" de vapotage chez les ados, sans apporter le moindre chiffre ou démonstration probante, et il nous faudrait les croire sur parole ?
"Où est l'équilibre ?" interroge le Dr Konstantinos FARSALINOS à propos des menaces pressantes de la FDA, qu'aucun élément indiscutable ne semble pouvoir justifier.

S'ils mettaient leur menace à exécution, les États-Unis pourraient donc interdire ce que beaucoup considèrent aujourd'hui comme un paramètre majeur dans le succès de la vape à se substituer à la clope : des arômes qui plaisent et conviennent au fumeurs.
En outre les adolescents, classe d'âge par nature en quête de nouvelles expérimentations, ne devraient plus avoir d'autre choix pour tester la nicotine, que de s'exposer au risque de se faire piéger par la clope. Pas d'autre alternative, alors que l'usage du tabac fumé baisse de façon notable (et mesuré par les études annuelles, cette fois), tout particulièrement depuis l’essor de la vape. Puis seulement d'attendre leur majorité pour avoir le droit d'accéder à ce produit à risques réduits, pour en sortir. Car curieusement, et en totale opposition avec les sommations de Scott Gottlieb envers les producteurs ou revendeurs de produits de vapotage, ceux qui vendent des clopes aux mineurs ne semblent pas risquer de se voir inquiéter de quelque manière...

On observera d'ailleurs ici, à qui le communiqué menaçant du Dr Gottlieb de ce 12 septembre, a fait le plus plaisir :

Vague d'espoir pour Big Tobacco, suite au déclarations du Dr Gottlieb



Pendant ce temps, au THR Summit (Tobacco Harm Reduction), en Espagne...




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