A lire, tout particulièrement en fin d'article, le passage concernant les campagnes anti-tabac, les méthodes employées par les experts et les réactions défensives des fumeurs, face à celles-ci.
Ça peut rappeler, en effet, certains souvenirs aux ex-fumeurs...
Quelques passages :
..."En essayant de changer des comportements importants pour l’individu (le fumeur), les experts activent en général des motivations défensives. Parce que l’expertise est gênante. Un fumeur sait très bien que fumer n’est pas bon pour la santé, et la gêne vient du fait qu’il ne peut pas dire à l’expert qu’il a tort. A un moment donné, le fumeur est tellement obligé de reconnaître les torts de son comportement que cela augmente les blocages......La dépendance au tabac me définit comme quelqu’un qui n’est pas maître de soi. C’est négatif pour mon identité...
Cette image négative me dit aussi que je suis un vrai fumeur, et elle peut aussi m’amener à être beaucoup plus susceptible face une information qui m’attaque directement. J’aurai des motivations défensives qui m’amènent à un blocage..."
Le dialogue, d'égal à égal, mieux accepté que les mises en garde venues d'expert
..."On a pu montrer que si les mises en garde venaient non pas d’experts, mais par exemple d’une association de quartier, le message était mieux accepté.Parce que là, on est dans l’échange, ce n’est pas quelqu’un qui détient la vérité et le fumeur qui doit l’accepter sans autre".
- L'échange, le dialogue sur un pied d'égalité, sans à tout prix chercher à persuader ou démontrer son expertise sur un sujet.
Peut-être une des clés pour mieux aider les fumeurs, et ne pas les enfermer encore plus.
[EDIT 23 juillet 2017] le lien original ne semble plus disponible. Voici sa page en cache ici :
http://web.archive.org/web/20160727211852/http://www.migrosmagazine.ch:80/societe/entretien/article/l'influence-de-la-societe
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